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Sur les eaux profondes et amères
De la meurtrière méditerranée
Attirés par de lointaines lumières
Des jeunes quittent le pays où ils sont nés
Ils fuient chômage mal vie et misères
Auxquelles on les injustement condamnés
Des jeunes s’enfuient par centaines
En bravant les dangers de la mer
Sur de vieilles barques incertaines
Ils vivent de longues et pénibles galères
Hélas, le rêve doux des fuyards
Se transforme souvent en cauchemars
Ils meurent en mer ou ils sont refoulés
Leur pays amasse des monts de dollars
Mais ils n’ont point droit à une part
Une richesse qui leur a été volée
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